Hadda-ouakki : Hadda OUAKKI : La grande dame de la chanson tamazight du Moyen Atlas Cette native de Zzawit n Ayt Ish'aq, région de Khénifra a commencé à chanter vers la fin des années soixante.Elle a débuté comme tous les chioukhs (pluriel de chikh qui veut dire chanteur aussi bien pour les arabophones que pour les berbérophones du Maroc) en se produisant dans des fêtes traditionnelles ou en animant des soirées privées. Sa carrière professionnelle commença vraiment avec la troupe de Bennaceur OUKHOUYA en 1969.Ce duo a sorti l'izli amazigh de son terroir moyen-atlassien pour le faire connaître à tous les Marocains, même ceux qui ne comprenaient pas tamazight et qui étaient, eux émus par le timbre de cette voix remarquable. Des générations entières d'imazighens se souviennent encore de leur idole qu'ils qualifiaient à l'époque de " Oum Kaltoum " de l'Atlas. Hadda OUAKKI était (jusqu'au milieu des années 90) la seule chanteuse du Moyen Atlas a réussir à se faire une place dans le milieu professionnelle. Elle a chanté avec d'autres voix masculines après Bennaceur OUKHOUYA mais cette fois-ci, c'est son nom qui figure sur les cassettes audio. C'est elle le chef de la troupe. Le groupe qu'elle forme aujourd'hui avec Abdellah ZEHRAOUI, se compose d'un joueur de violon alto, deux joueurs d'alloun (tambour circulaire en peau de chèvre ou en synthétique) qui font aussi la chorale et de chanteuses qui exécutent la danse de la tah'idust (airs très rythmés qui annoncent la fin d'un morceau).Hadda OUAKKI s'inscrit dans ce genre musical, issu d'une tradition orale ancestrale, très apprécié des couches populaires (citadines ou rurales) et dont les paroles expriment les préoccupations quotidiennes et les aspirations profondes. Ce qui caractérise une chanteuse tamazight, c'est cette capacité de passer d'un registre très grave à une voix très aiguë et ce, dans le même couplet. Hadda OUAKKI excelle dans cette figure artistique. Elle agrémente également son chant par des timawayins (pluriel de tamawayt). C'est un chant en solo dont les motifs sont inaccessibles aux communs des chanteuses et ne peut être exécuté que par une voix puissante et sûre. Hadda a atteint la parfaite maîtrise de cet exercice.
mercredi 29 juillet 2009
Khalid El Badraoui
Khalid El Badraoui : Quand avez-vous débuté dans la musique et comment a-t-elle commencé?Khalid El Badroui : J'ai commencé le chant très jeune, mais ma carrière a vraiment débuté en 1990, J’étais un amateur et j'ai commencé avec des instruments simples disons pas très professionnels, mes débuts en tant que chanteur, c'était lors de divers fêtes (mariages, baptêmes...), il y a eu aussi cette période en 1999 quand j'étais étudiant, l'ambiance qui régner m'avait beaucoup aider.Pourquoi avoir choisie la musique, avez-vous vous eu dusoutien?Khalid El Badroui : Premièrement, c'était pour combler ce temps de libre pendant mes études quand j'étais étudiant à la fac et deuxièmement c'était un peu un retour aux sources par lechant surtout traditionnel, je trouve un soutien pour moi même dans la musique mais aussi c'est pour faire plaisir aux gens et aux nôtres. Oui j'ai eu du beaucoup de soutien dans ma famille surtout mon frère Jamal et mon oncle Zaid Radoin je les en remercie beaucoup.Vous avez choisie une langue Amazigh (berbère) le "tamazight" pourquoi?Khalid El Badroui : Je suis libre, je chante ce que je veux et ce que je ressens, je vis dans une région ou les amazighs sont majoritaires, ma langue le tamazight c'est celle de mes ancêtres, et de mes parents, d'ailleurs ma mère écrit des poèmes en tamazight comment alors ne pas parler cette langue et là chanter. Vous avez connu un succès avec votre album Ahidous moderne "allah uallam" est-ce que ça relancé votre carrière? Et pourquoi ahidous?Khalid El Badroui : Oui en effet cet album à relancer ma carrière de chanteur, en fait j'ai observé que tous les genres de musique marocaine évoluer. Et en voyant ces développements, je me suis dis tiens pourquoi pas ahidous.Il faut dire que ahidous à presque disparu durant ces dernières années, il est resté stable et inactif. C'est pour ça que j'ai essayer de le faire revivre et de le chanter avec une pointe de modernisme comme tous les autres genre de musique. Vos paroles évoquent les thèmes de l'amour, tamazight etla nature Est-ce ces thèmes vous tiennent à coeur?Khalid El Badroui : J'ai grandi dans des régions avec des magnifiques paysages et cette nature me pousse à chanter ce qu'on voit et ce j'y ressens, bien sûr que je chante l'amour c'est normal en tant que jeune nous avons tous des sentiment, des émotions que j'ai envie de faire partager et puis chanter l'amour c'est chanter la vie.Quel est votre plus belle réussite dans votre carrière de chanteur?Khalid El Badroui : Ma plus belle réussite c'est d'avoir construit un studio à Tinghir ainsi je peux moi même enregistrer mes compositions quand je veux et il y a aussi Cet album de ahidous "Allah uallam" un peu ma consécration. Envisagez vous un jour de faire un duo et pourquoi pas avec un autre chanteur amazigh du souss, atlas, rif ou carrément un chanteur étranger?Khalid El Badroui : Oui, ça serait une très belle expérience que de chanter avec un artiste ailleurs que de ma région mais à condition de chanter des chansons en tamazight et garder aussi mes thèmes.Quelles sont les sources de vos inspirations? D’où viennent elles?Khalid El Badroui : Mes sources d'inspirations me viennent de l'âme, du plus profond de mon corps et aussi de cette nostalgie que j'ai en moi celle de ma culture, mes racines.Il y aussi des artistes tels que Oumguil, Rouicha, Oulyazid et El Aakri, qui m'inspire beaucoup car ils ont beaucoup donné à la musique amazigh, ce sont de grands artistes et j'essaye au mieux de leurs rendre ce qu'ils nous ont donné. Quel thème voudrez-vous évoquer dans vos chansons mais qui vous font hésiter par tabou?Khalid El Badroui : Il y des thèmes que j'aimerais bien sûr un peu plus chanter comme les chansons concernant la politique ou encore des chansons sur nos problèmes sociaux ici à Tinghir et la région. Il est permis de chanter sur ces thèmes mais il y a quand même des limites et je crains de les dépasser. Je préfère donc m'abstenir plutôt que de risquer des malentendus qui pourraient être crées par une mauvaise compréhension de mes paroles.Un mot à rajouter où un message à faire passer.Khalid El Badroui : Je tiens à remercier tous les gens de Tinghir ainsi que les Ait Atta,les Ait Marghad, qui m'ont encouragés tous le temps. Je voudrais émettre un message aux télés marocaines la RTM et 2M notamment c'est qu'elles négligent trop nos région du sud-est en ce qui concerne nos traditions et notre culture amazigh. J'ai participé deux fois dans le casting de Studio 2M mais malheureusement j'ai échoué car que je chantais en tamazight.Alors je demande à ces chaines de donner les mêmes chances à la chanson amazigh que celles données à la chanson arabe merci!!
Hammou Aggourane
Hammou Aggourane : Fidèle à l'usage musical au Moyen Atlas, Hamou Agourane a débuté sa carrière en jouant du violon, un des instruments favoris de cette région, à côté de l'Outar. A l'instar de la plupart des musiciens marocains, il a forgé sa pratique artistique dans les fêtes et les mariages.Son parcours universitaire lui a permis de côtoyer les milieux intellectuels amazighs ajoutant ainsi une autre dimension à la teneur thématique de ses chansons ainsi qu'à sa démarche artistique. Fort d'une culture académique sur la musique amazighe d'hier et d'aujourd'hui, Hamou Agourane a choisi d'apporter un nouveau souffle à ce patrimoine en introduisant des instruments modernes et des thèmes relatifs à la société urbaine d'aujourd'hui : le chômage, l'immigration clandestine, la paix, les droits de l'homme…Hamou Agourane sera accompagné de la chanteuse Naima Kouda, une des meilleures voix du Moyen Atlas."
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Hammu Oulyazid
Hammu Oulyazid :Dans le cadre des activités associatives ramadanesques, la section d’AZETTA réseau amazigh de Khemisset a organisé une rencontre débat autour de la poésie amazighe à travers le modèle de HAMMU OULYAZID. A cette manifestation littéraire, Mr ALI KHADAOUI était l’invité de choix pour intervenir à ce sujet cher pour lui, le parcours artistique du grand maître HAMMU OULYAZID: l’homme et l’oeuvre. Les deux hommes, quoique, n’appartenant pas à la même génération, avaient parcouru deux itinéraires qui s’entrecroisent en de nombreux lieux. Le premier, n’est plus, est un grand ANAZUR, poète, parolier et chanteur; quand au second,c’est un fin chercheur, anthropologue de formation et passionné fou des beaux vers des premier Aèdes, INCHADEN? Ces maîtres incontestés de l’art de la joute verbale, ce genre poétique qui faisait l’exclusivité et la singularité dans la tradition orale chez IMAZIGHEN. HAMMU OULYAZID est originaire de AIN LOUH, petite localité devenue célèbre par son méga spectacle qu’offre à voir le festival annuel d’AHIDOUS, alors que Mr KHADAOUI, il est natif de la petite commune d’AJDIR, aux environs de la capitale des IZAYAN , et AJDIR aujourd’hui est ce lieu symbole du souffle mélioratif de l’Amazighité. Ce sont là deux hommes et deux vécus superposés, profondément enracinés dans l’imaginaire collectif des populations du moyen ATLAS, cette région berceau de la «flamme berbère». C’est à la fois le coeur battant, univers idéalisé et cadre naturel constituant un immense amphithéâtre qui abrite «coins et recoins»d’une beauté magique et source d’inspiration créatrice, à savoir, des sites et des paysages permettant à l’homme de vivre sa pleine liberté et son naturalisme absolu: les cédraies, AARI, WIWAN, IGLMAM, IGHBULA, ASSIF-N-UMRBIA… et les innombrables cascades sauvages. Et c’est là où INCHADEN (premiers trouvères semi_ professionnels) et IMDYAZEN (troubadours à plein temps) vont pour extraire leur matière poétique brute. A ce propos, l’exemple de la célèbre poétesse d’AGHBALA, TAWAGRALT N-AIT SUKHMAN et de l’illustre maestro MOHA OUL HOUCINE ACHIBAN en dit beaucoup. Alors, c’est à l’image decet état d’osmose Homme/nature que le poète HAMMU avait composé ses inoubliables ISSFRA? Ces eaux vives d'un ruissellement poétique intarissable. Contrairement aux jugements infondés qui réduisaient l’art poétique AMAZIGH à la simple fonction dedivertissement, de jouissance et de loisirs bas, cet art majeur est le miroir brisé des souffrances et des «blessure de l’oubli» qui dominaient et opprimaient la condition humaine de cet éternel errant qu’est l’être AMAZIGH, et le genre de TAMAWAYT en est la plus manifeste illustration. Alors, marqué jusqu'à la plus fine particule de son imaginaire par les empruntes poétiques du grand maître HAMMU OULYAZID et ses prédécesseurs, ALI KHADAOUI n’était, nullement, avare pour partager sa sincère admiration à ce poète dont l’oeuvre ne cessait de conquérir un large auditoire. Et c’est avec un grand coeur généreux qu’il avait conté et raconté le parcours artistique de cet AMDYAZ exceptionnel, celui dont la vie coïncide avec une époque traversée et marquée par les hauts faits de la résistance des IMAZIGHEN face à l’armée coloniale. Et comme couverture narrative à ces évènements historiques, l’art de composer TIMDYAZIN faisait œuvre et support de soutien et d’appui, voire une référence extra champs de bataille où les guerriers puisent courage et endurance. Dans ce contexte, bon nombre de textes poétiques se sont tissés autourdes batailles menées par le fameux MOHA OUHAMMOU AZZAYI. Outre son engagement à côté de l’armée de résistance, tout un florilège de TAYFARIN, d’IZLAN, de TIMAWAYIN et de TINDYAZIN ne cessaient de célébrer jusqu'à nos jours "AMARG" et "BADDAD", deux expressions de la sincérité amoureuse des IMAZIGHEN. Ce qui demeure fort éloquent lors de cette rencontre avec Mr KHADAOUI, c’est la rigueur du chercheur doublé par la spontanéité du poète qu’il est, puisque lui-même doué d’une capacité infaillible de mémorisation et de récitation , suite à quoi une infinité d’IZLAN et d’ISSFRA se sont jaillis de sa bouche dans une fluidité extraordinaire, des morceaux quasi inédits de cette littérature orale qui risque de se perdre à jamais, d’où l’idée adoptée par le chercheur qui s’est donné la tâche de collecter et de répertorier tous les genres poétiques, héritage collectif, qui globalise,homogénéise et uniformise tous les AMAZIGHOPHONES, car, il considère cette chaire poétique comme l’unique remède thérapeutique qui puisse renouveler le souffle de vitalité dans le corps convalescent de l’AMAZIGHITE, ce corps traumatisé sous l’impact des attaques dues aux électrochocs idéologico politiques. D’un côté, tout un choeur à voix furibondes vociférant pour une vraie chasse à l’AMAZIGH, voire, une horde de monstres politicards qui, alergicophobes à l’amazighité, hurlaient énergiquement à visage découvert pour que imazighen cessent de réclamer plus de justice et plus de droit à la reconnaissance constitutionnelle de leur identitélinguistico-culturelle. OR, le dernier de ces hurlements monstrueux fut celui du sacré saint commandeur de la caste istiqlalienne. De l’autre coté, une frange de soit disant militants amazighs qui étaient soumis, des décennies durant, à un processus de desidentification socioculturelle programmée au point de rompre avec la filiation symbolique et affective à leur langue-culture mère, ce sont les derniers nostalgiques des idéologies fanées, des victimes laissées exposées, sans immunisation aucune, face aux ravages des agents démagogènes porteurs de germes phagocytaires de l’arabobâatisme. Ils constituent dans l’ensemble une petite poignée d’adeptes d’un marxisme-léninisme dans sa mauvaise version arabobaâtiste. Alors n’étant pas reconnus à travers TIMDYAZIN et les beaux ISSFRA de Hammu oul yazid, ils étaient les premiers à prendre congé, avant terme, de la rencontre, car, sur intoxiqués, démagogiquement, par des doctrines importées, ils se sont sentis dépaysés. Donc hormis cette unique fausse note, en parlant amplement de la carrière artistique de «l’artisanat d’ISSFRA» qu’était Hammu oulyazid, ALI Khadaoui a bien ciblé son objectif, il a réussi à ébranler le pathos d’un auditoire avide à la magie du mot et à l’alchimie du verbe en Tamazight. L’intervention de MR. Ali Khadaoui vient à son point nommé, car, il a bel et bien fais en sorte que des consciences s’éveillent et que notre attachement au patrimoine ancestral se conforte. En guise de bilan, la rencontre autour de la vie et l’oeuvre de HAMMU OULYAZID s’avère une vraie plongée au fond «d’ISSAFEN GHBANIN» (rivières profondes) non pas à la manière de Michael Pyron, mais plutôt à la façon d’un enfant du pays dont l’existence s’enracine dans les profondeurs du sol socioculturel sur lequel cette semence poétique s’est éclose, un chercheur infatigable qui s’investit affect et intellect pour restaurer l’héritage ancestral, et ceci en compilant l’ensemble d’IZLAN, de TIMDYAZIN et de TAMAWAYIN dispersés par ci et par là, tel que des éclats d’une mémoire collective. Heureusement des voix toujours vivaces, comme celles de Rouicha, de Meghni, de Chrifa et de Hadda Ouakki, pour, ne citer que ces quatre noms symboles, continuent de souffler âme et vie dans le répertoire inépuisable de TAMDYAZT des premiers
Mohamed Maghni
Mohamed Maghni : Mohamed Maghni, chanteur Amazigh né en 1950 à Khenifra, il a développé une passion pour la musique dès sa plus tendre enfance. Une passion qui fait que ses amis l’appelèrent « Maghni » (chanteur). Un surnom qu’il adoptera par la suite.D’un simple amateur, Mohamed Maghni décide en 1968 de se consacrer entièrement à la musique. 20 ans plus tard, il devient l’un des rares ambassadeurs de la chanson Amazigh dans le monde. Sa musique conquis Marocains, Maghrébins et même Européens. Ses chansons, qu’il compose lui même, venues tout droit du moyen Atlas chantent l’amour, la femme, la nature, la famille… des sujets divers qui en un seul mot chantent la vie.Il a pu avec son ami Rouicha revivifier et valoriser le luth berbère « lutar ». Ses chansons s’inscrivent dans le cadre des chansons du moyen Atlas qui commencent généralement par une improvisation ou Taqsim, suivie par un chant en solo appelé le « Tamawayt », chanté par une femme. Après cela, l’interprète prend la relève pour chanter une poésie berbère riche en métaphores et en images évocatrices tout en fredonnant sur son « lutar ».
lundi 5 janvier 2009
Mohamed Rouicha
Mohamed Rouicha est un célèbre chanteur berbère au Maroc. Mohamed Rouicha représente aussi un spécialité dans la musique "Quatar"( ou autrement dit:Loutar), un instrument du Maroc très dure quand à son utilisation. Mohamed Rouicha a réalisé divers chansons différentes l'une de l'autre. A l'âge de 11 ans, Mohamed Rouicha quitte le système scolaire définitivement ( L'école de Mohamed Rouicha s'appelle "Dyour Chiouks").
Mohamed Rouicha prend goût à la renommée et le succès toute fois grâce aux divers chansons que le peuple marocain apprécie de lui et qui sont bini w'binek darou l'hdouden" et "Ya l'hbiba" en différentes langues qui sont le Tamazight (c'est-à-dire en langue française le berbère) et la langue arabe.
Les sujets principaux des chansons de Mohamed Rouicha sont l'amour, la paix d'âme, la patrie, la politique marocaine, la vie, et la mort etc. En 2004, Mohamed Rouicha, se produit avec ses musiciens durant l'évènement du grand "festival des musiques sacrées du monde de Fès".
Mohamed Rouicha prend goût à la renommée et le succès toute fois grâce aux divers chansons que le peuple marocain apprécie de lui et qui sont bini w'binek darou l'hdouden" et "Ya l'hbiba" en différentes langues qui sont le Tamazight (c'est-à-dire en langue française le berbère) et la langue arabe.
Les sujets principaux des chansons de Mohamed Rouicha sont l'amour, la paix d'âme, la patrie, la politique marocaine, la vie, et la mort etc. En 2004, Mohamed Rouicha, se produit avec ses musiciens durant l'évènement du grand "festival des musiques sacrées du monde de Fès".
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Hadda-ouakki
Hadda-ouakki : La grande dame de la chanson tamazight du Moyen Atlas Cette native de Zzawit n Ayt Ish'aq, région de Khénifra a commencé à chanter vers la fin des années soixante.Elle a débuté comme tous les chioukhs (pluriel de chikh qui veut dire chanteur aussi bien pour les arabophones que pour les berbérophones du Maroc) en se produisant dans des fêtes traditionnelles ou en animant des soirées privées. Sa carrière professionnelle commença vraiment avec la troupe de Bennaceur OUKHOUYA en 1969.Ce duo a sorti l'izli amazigh de son terroir moyen-atlassien pour le faire connaître à tous les Marocains, même ceux qui ne comprenaient pas tamazight et qui étaient, eux émus par le timbre de cette voix remarquable. Des générations entières d'imazighens se souviennent encore de leur idole qu'ils qualifiaient à l'époque de " Oum Kaltoum " de l'Atlas. Hadda OUAKKI était (jusqu'au milieu des années 90) la seule chanteuse du Moyen Atlas a réussir à se faire une place dans le milieu professionnelle. Elle a chanté avec d'autres voix masculines après Bennaceur OUKHOUYA mais cette fois-ci, c'est son nom qui figure sur les cassettes audio. C'est elle le chef de la troupe. Le groupe qu'elle forme aujourd'hui avec Abdellah ZEHRAOUI, se compose d'un joueur de violon alto, deux joueurs d'alloun (tambour circulaire en peau de chèvre ou en synthétique) qui font aussi la chorale et de chanteuses qui exécutent la danse de la tah'idust (airs très rythmés qui annoncent la fin d'un morceau).Hadda OUAKKI s'inscrit dans ce genre musical, issu d'une tradition orale ancestrale, très apprécié des couches populaires (citadines ou rurales) et dont les paroles expriment les préoccupations quotidiennes et les aspirations profondes. Ce qui caractérise une chanteuse tamazight, c'est cette capacité de passer d'un registre très grave à une voix très aiguë et ce, dans le même couplet. Hadda OUAKKI excelle dans cette figure artistique. Elle agrémente également son chant par des timawayins (pluriel de tamawayt). C'est un chant en solo dont les motifs sont inaccessibles aux communs des chanteuses et ne peut être exécuté que par une voix puissante et sûre. Hadda a atteint la parfaite maîtrise de cet exercice.
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Hamid Khmou
Hamid Khmou :Mon parcours artistique a abouti actuellement à la publication de 14 chansons soit trois albums. J’ai commencé l’enregistrement en l’an 2000.Mes chansons portent généralement sur : le social, l’affectif, la culture, la spiritualité...En guise d’exemple, je cite :* Awa mayd ac ttenigh s wul inew ils walut mec isawel uânzul a Rebi is day tyakaz…Elle parle d’un langage plus fort que la parole. Elle exprime la voix de l’âme…* Id aldjig n tifsa aytrid a yul : Hat ur ghuri afud nes, awa llan s bab nes…Elle traite la situation de celui dont l’enthousiasme dépasse les moyens. De ce fait, il vit l’insatisfaction perpetuelle…* A tafuyt ul inew unfen ata kjem tid mara ttaf titti new ibrdan itnumi…Elle porte sur la lumière spirituelle, la lumière et la connaissance …L’instrument :Mes chansons, que je compose, se basent sur : « almaqamat almusiqya », elle sont universelles mais n’en connais que l’appellation arabe par exemple : « albayati », « assika », « lhjaz »…Je me suis basé sur Luthar en tant qu’instrument authentique, traditionnel mais sur des tons lyriques modernes. Ce-ci permet à l’artiste d’exprimer toutes les gammes vocales. Cette méthode a pour avantage d’étendre les chants Amazighs au delà de l’oreille Amazigh. Ils seront ainsi connus et classés à côtés des chants internationaux.Ce-ci est perceptible dans la chanson : awa mayd ac ttinigh s wul inew iles walut…Contraintes :Les contraintes sont des défis à affronter dans la vie pour avancer. La principale difficulté rencontrée est le manque d’esprit de professionnalisme chez les artistes, certes nombreux et talentueux. L’art, notamment, la chanson est considérée comme un passe temps, une activité liée à une certaine étape de la vie.Etre artiste professionnel a été mon rêve depuis mon enfance. Et depuis, j’ai milité pour rendre et préserver à l’artiste son statut dans la société. Ce n’est que très récemment qu’une évolution positive dans ce sens est perçue. Grâce peut-être à l’ouverture au monde extérieur.Ce qui entrave le parcours d’un artiste local est :le manque d’infrastructures à savoir : le théatre, les salles, les entreprises de production et diffusion, les studios d’enregistrement…la faible valorisation de l’art et des artistes suite au manque de festivités.Sauf efforts de quelques acteurs et associations, mobilisées par l’âme militante visant, par les moyens disponibles à faire émerger la voix artistique locale. C’est ce qui a incité l’artiste à chercher son intégration ailleurs. Par là, je lance un appel à une coopération collective qui sera de nature à valoriser notre culture.Ecrit par Hamid KHMOU.Source: music algerien marocaine amazigh atlas
Cherifa Kersit
Cherifa Kersit est native de tazrouth mmu ukbu, "le rocher percé"à quelqueskilomètres de Khénifra. Née en 1967, elle fut élevée à la campagne, dans sa famille,sans jamais aller à l’école à l’instar des autres filles de son âge. Elle a exercé sa voixen plein air, soit derrière son troupeau, en exécutant les tâches ménagères ou encorependant les rencontres entre jeunes filles.Petit à petit, elle commencera à se produiredans les mariages ou les fêtes traditionnelles du village et ce, dès l’âge de 16 ans. Saconsécration débute par sa rencontre avec une des vedettes de la chanson du MoyenAtlas, Mohammed Rouicha*, au début des années 80. Elle n’a jamais vouluenregistrer avant des chansons en son nom, mais toujours avec d’autres chanteurstels Rouicha, Maghni, Lmrabeth, Aziz Arim. Sa famille ne voulait pas pas qu’elle fassede son art son gagne-pain. Mais s’imposera très vite dans sa région par sa voix typiquedu Moyen Atlas avec une force qui n’a d’égal que celle de Tifrsit , une autre chanteusede Tamawayt qui est d’Ailleurs l’idole de notre chanteuse, tout comme Rqya âbbou etHadda Ouâkki, pour ne parler que des femmes.Cherifa est venue en France pour la première fois en septembre 1999. Elle a participéau spectacle "danses et chants des femmes du Maroc, de l’aube à la nuit", au théâtredes Bouffes du Nord, proposé par le festival d’automne à Paris dans le cadre du"Temps du Maroc en France". Elle a ému le public européen par la puissance et larugosité de sa voix. Si Rouicha a pu revivifier ou valoriser le luth "lutar" en y ajoutantla quatrième corde et en modifiant ses dimensions, Cherifa essaye de son côté deréhabiliter les chikhates par sa voix.
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Agourane
Hammou Aggourane::"Fidèle à l'usage musical au Moyen Atlas, Hamou Agourane a débuté sa carrière en jouant du violon, un des instruments favoris de cette région, à côté de l'Outar. A l'instar de la plupart des musiciens marocains, il a forgé sa pratique artistique dans les fêtes et les mariages.Son parcours universitaire lui a permis de côtoyer les milieux intellectuels amazighs ajoutant ainsi une autre dimension à la teneur thématique de ses chansons ainsi qu'à sa démarche artistique. Fort d'une culture académique sur la musique amazighe d'hier et d'aujourd'hui, Hamou Agourane a choisi d'apporter un nouveau souffle à ce patrimoine en introduisant des instruments modernes et des thèmes relatifs à la société urbaine d'aujourd'hui : le chômage, l'immigration clandestine, la paix, les droits de l'homme…Hamou Agourane sera accompagné de la chanteuse Naima Kouda, une des meilleures voix du Moyen Atlas."
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Hammou Oulyazid
Hammu Oulyazid::"Dans le cadre des activités associatives ramadanesques, la section d’AZETTA réseau amazigh de Khemisset a organisé une rencontre débat autour de la poésie amazighe à travers le modèle de HAMMU OULYAZID. A cette manifestation littéraire, Mr ALI KHADAOUI était l’invité de choix pour intervenir à ce sujet cher pour lui, le parcours artistique du grand maître HAMMU OULYAZID: l’homme et l’oeuvre. Les deux hommes, quoique, n’appartenant pas à la même génération, avaient parcouru deux itinéraires qui s’entrecroisent en de nombreux lieux. Le premier, n’est plus, est un grand ANAZUR, poète, parolier et chanteur; quand au second,c’est un fin chercheur, anthropologue de formation et passionné fou des beaux vers des premier Aèdes, INCHADEN? Ces maîtres incontestés de l’art de la joute verbale, ce genre poétique qui faisait l’exclusivité et la singularité dans la tradition orale chez IMAZIGHEN. HAMMU OULYAZID est originaire de AIN LOUH, petite localité devenue célèbre par son méga spectacle qu’offre à voir le festival annuel d’AHIDOUS, alors que Mr KHADAOUI, il est natif de la petite commune d’AJDIR, aux environs de la capitale des IZAYAN , et AJDIR aujourd’hui est ce lieu symbole du souffle mélioratif de l’Amazighité. Ce sont là deux hommes et deux vécus superposés, profondément enracinés dans l’imaginaire collectif des populations du moyen ATLAS, cette région berceau de la «flamme berbère». C’est à la fois le coeur battant, univers idéalisé et cadre naturel constituant un immense amphithéâtre qui abrite «coins et recoins»d’une beauté magique et source d’inspiration créatrice, à savoir, des sites et des paysages permettant à l’homme de vivre sa pleine liberté et son naturalisme absolu: les cédraies, AARI, WIWAN, IGLMAM, IGHBULA, ASSIF-N-UMRBIA… et les innombrables cascades sauvages. Et c’est là où INCHADEN (premiers trouvères semi_ professionnels) et IMDYAZEN (troubadours à plein temps) vont pour extraire leur matière poétique brute. A ce propos, l’exemple de la célèbre poétesse d’AGHBALA, TAWAGRALT N-AIT SUKHMAN et de l’illustre maestro MOHA OUL HOUCINE ACHIBAN en dit beaucoup. Alors, c’est à l’image decet état d’osmose Homme/nature que le poète HAMMU avait composé ses inoubliables ISSFRA? Ces eaux vives d'un ruissellement poétique intarissable. Contrairement aux jugements infondés qui réduisaient l’art poétique AMAZIGH à la simple fonction dedivertissement, de jouissance et de loisirs bas, cet art majeur est le miroir brisé des souffrances et des «blessure de l’oubli» qui dominaient et opprimaient la condition humaine de cet éternel errant qu’est l’être AMAZIGH, et le genre de TAMAWAYT en est la plus manifeste illustration. Alors, marqué jusqu'à la plus fine particule de son imaginaire par les empruntes poétiques du grand maître HAMMU OULYAZID et ses prédécesseurs, ALI KHADAOUI n’était, nullement, avare pour partager sa sincère admiration à ce poète dont l’oeuvre ne cessait de conquérir un large auditoire. Et c’est avec un grand coeur généreux qu’il avait conté et raconté le parcours artistique de cet AMDYAZ exceptionnel, celui dont la vie coïncide avec une époque traversée et marquée par les hauts faits de la résistance des IMAZIGHEN face à l’armée coloniale. Et comme couverture narrative à ces évènements historiques, l’art de composer TIMDYAZIN faisait œuvre et support de soutien et d’appui, voire une référence extra champs de bataille où les guerriers puisent courage et endurance. Dans ce contexte, bon nombre de textes poétiques se sont tissés autourdes batailles menées par le fameux MOHA OUHAMMOU AZZAYI. Outre son engagement à côté de l’armée de résistance, tout un florilège de TAYFARIN, d’IZLAN, de TIMAWAYIN et de TINDYAZIN ne cessaient de célébrer jusqu'à nos jours "AMARG" et "BADDAD", deux expressions de la sincérité amoureuse des IMAZIGHEN. Ce qui demeure fort éloquent lors de cette rencontre avec Mr KHADAOUI, c’est la rigueur du chercheur doublé par la spontanéité du poète qu’il est, puisque lui-même doué d’une capacité infaillible de mémorisation et de récitation , suite à quoi une infinité d’IZLAN et d’ISSFRA se sont jaillis de sa bouche dans une fluidité extraordinaire, des morceaux quasi inédits de cette littérature orale qui risque de se perdre à jamais, d’où l’idée adoptée par le chercheur qui s’est donné la tâche de collecter et de répertorier tous les genres poétiques, héritage collectif, qui globalise,homogénéise et uniformise tous les AMAZIGHOPHONES, car, il considère cette chaire poétique comme l’unique remède thérapeutique qui puisse renouveler le souffle de vitalité dans le corps convalescent de l’AMAZIGHITE, ce corps traumatisé sous l’impact des attaques dues aux électrochocs idéologico politiques. D’un côté, tout un choeur à voix furibondes vociférant pour une vraie chasse à l’AMAZIGH, voire, une horde de monstres politicards qui, alergicophobes à l’amazighité, hurlaient énergiquement à visage découvert pour que imazighen cessent de réclamer plus de justice et plus de droit à la reconnaissance constitutionnelle de leur identitélinguistico-culturelle. OR, le dernier de ces hurlements monstrueux fut celui du sacré saint commandeur de la caste istiqlalienne. De l’autre coté, une frange de soit disant militants amazighs qui étaient soumis, des décennies durant, à un processus de desidentification socioculturelle programmée au point de rompre avec la filiation symbolique et affective à leur langue-culture mère, ce sont les derniers nostalgiques des idéologies fanées, des victimes laissées exposées, sans immunisation aucune, face aux ravages des agents démagogènes porteurs de germes phagocytaires de l’arabobâatisme. Ils constituent dans l’ensemble une petite poignée d’adeptes d’un marxisme-léninisme dans sa mauvaise version arabobaâtiste. Alors n’étant pas reconnus à travers TIMDYAZIN et les beaux ISSFRA de Hammu oul yazid, ils étaient les premiers à prendre congé, avant terme, de la rencontre, car, sur intoxiqués, démagogiquement, par des doctrines importées, ils se sont sentis dépaysés. Donc hormis cette unique fausse note, en parlant amplement de la carrière artistique de «l’artisanat d’ISSFRA» qu’était Hammu oulyazid, ALI Khadaoui a bien ciblé son objectif, il a réussi à ébranler le pathos d’un auditoire avide à la magie du mot et à l’alchimie du verbe en Tamazight. L’intervention de MR. Ali Khadaoui vient à son point nommé, car, il a bel et bien fais en sorte que des consciences s’éveillent et que notre attachement au patrimoine ancestral se conforte. En guise de bilan, la rencontre autour de la vie et l’oeuvre de HAMMU OULYAZID s’avère une vraie plongée au fond «d’ISSAFEN GHBANIN» (rivières profondes) non pas à la manière de Michael Pyron, mais plutôt à la façon d’un enfant du pays dont l’existence s’enracine dans les profondeurs du sol socioculturel sur lequel cette semence poétique s’est éclose, un chercheur infatigable qui s’investit affect et intellect pour restaurer l’héritage ancestral, et ceci en compilant l’ensemble d’IZLAN, de TIMDYAZIN et de TAMAWAYIN dispersés par ci et par là, tel que des éclats d’une mémoire collective. Heureusement des voix toujours vivaces, comme celles de Rouicha, de Meghni, de Chrifa et de Hadda Ouakki, pour, ne citer que ces quatre noms symboles, continuent de souffler âme et vie dans le répertoire inépuisable de TAMDYAZT des premiers
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Moulay Norreddine
Moulay Nourreddine,le parcours musical d’un homme libreIl est né en 1968, à Hajjeb, ville berbère de la région de Meknès. Dès son plus jeune âge, il a appris la musique sous la protection d’un maître passionné de musique. Ce dernier a tout de suite repéré l’enfant et vu ce qu’il allait devenir par le biais de la musique. La vocation contrariée du maître allait être au service de Moulay Nourreddine et de ceux qu’il a remarqués.Au sein de l’école, s’est constitué un petit orchestre qui, chemin faisant, s’est fait connaître en animant les fêtes, les mariages. Il aurait pu avoir une vie ordinaire, un destin quelconque mais la fièvre de la musique s’était emparée de lui. Son amour de la musique était tel qu’il a un jour décidé d’en faire son métier et d’en vivre.Meknès instaure avec ses artistes des relations particulières. Autour de la ville, gravitent des genres comme le Melhoun, les Aïssaouas, les Gnaouas, la musique andalouse, …Toutes ces influences ont nourri, irrigué la musique de Moulay Nourreddine. Il a chanté le chaâbi (de Fès, de Meknès) en berbère, en arabe, le raï aussi.L’amour de son art le pousse à voyager pour aller à la découverte d’autres sons, d’autres voix, d’autres musiques, d’autres pays comme Malte, la Turquie, la Syrie, le Liban, Dubaï, l’Égypte, la Tunisie, l’Algérie, la Lybie, l’Afrique du Sud …Tous ces ingrédients combinés ont fait de lui un grand artiste fédérant, incarnant à lui seul l’Afrique, le Maghreb, le Moyen-Orient et l’Occident avec toutefois une tendresse toute particulière pour la musique berbère de Hajjeb, son premier amour et une fidélité à l’épreuve du temps à son Maître et à son école.Il suffit de l’entendre chanter une fois et vos oreilles se familiariseront très vite à sa voix. Si vous l’entendez chanter en berbère, vous reconnaîtrez aisément que sa musique si singulière appartient aussi aux Musiques du monde (les rythmes marocains, les solos symphoniques ont une résonance quelque peu familière).Douze albums sont sortis au Maroc et pour la première fois, Moulay Nourreddine aimerait faire connaître son Art en France, pays des Arts du Monde.A travers cet album, Moulay Nourreddine tient à saluer tous les peuples, toutes les musiques et couleurs du monde rassemblés en France.Avec Tarab production, ici en Europe, Moulay Nourreddine a toute latitude pour faire connaître son œuvre recueillie dans un coffret joyau et en tamazert
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Le Grand Mohamed Maghni...
Mohamed Maghni, chanteur Amazigh né en 1950 à Khenifra, il a développé une passion pour la musique dès sa plus tendre enfance. Une passion qui fait que ses amis l’appelèrent « Maghni » (chanteur). Un surnom qu’il adoptera par la suite.D’un simple amateur, Mohamed Maghni décide en 1968 de se consacrer entièrement à la musique. 20 ans plus tard, il devient l’un des rares ambassadeurs de la chanson Amazigh dans le monde. Sa musique conquis Marocains, Maghrébins et même Européens. Ses chansons, qu’il compose lui même, venues tout droit du moyen Atlas chantent l’amour, la femme, la nature, la famille… des sujets divers qui en un seul mot chantent la vie.Il a pu avec son ami Rouicha revivifier et valoriser le luth berbère « lutar ». Ses chansons s’inscrivent dans le cadre des chansons du moyen Atlas qui commencent généralement par une improvisation ou Taqsim, suivie par un chant en solo appelé le « Tamawayt », chanté par une femme. Après cela, l’interprète prend la relève pour chanter une poésie berbère riche en métaphores et en images évocatrices tout en fredonnant sur son « lutar ».
Hamza Musique Amazigh
Hamza Abderrahim, est né le 03 Mars 1977 à Aghbala, Il suit un cursus scolaire classique jusqu'en troisième année de faculté (Sciences Eco), père de deux enfants Salma et Rayane. Trés jeune, il fit preuve d'un talent exceptionnel pour le dessin, comme en témoigne les dessins qui ornent ses cahiers d'écolier. Hamza s’exprime via le dessin, la peinture à l’huile, l’aquarelle…Artiste peintre s'inspirant du mode de vie plus particulièrement amazigh, son patrimoine culturel et son beau village Aghbala. Ses peintures évoquent différents éléments comme par exemple ahidus, des cavaliers, des personnages, des portraits, la nature,des paysages, des enfants et les souks. Ses œuvres sont le superbe reflet de son talent mais aussi une belle représentation de notre beau pays et de notre identité Amazigh.. Des expositions, Hamza en a plusieurs à son actif dans plusieurs villes comme El ksiba, Meknès, Rabat, Casablanca, Errachidia ou encore Fès, il a participé aussi à plusieurs expositions de groupe.La beauté de son village lui donne une maturité artistique mais cela n’est pas sa seule passion.En effet, Hamza a un goût prononcé pour la calligraphie (Arabe, Tifinagh et Français) et un amour inconditionnel pour la musique. Artiste complet la musique n'est pas en reste chez Hamza, il vise le style particulier Amazigh moderne avec déjà neuf albums à son actif sur le marché, grand mémoire sous thème (la chanson amazigh universel). Ses chansons sont inspirée par la nature, l'amour, la société...
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Aankur Mohamed - La voix du Haut-Atlas
Ce chanteur Amazigh naquit dans la région de Tounfit. Issue d’une famille artistique, cet artiste ne se doutait pas qu’il deviendrait un grand parmi les grosses pointures du chant Amazigh autant à l’échelle nationale que sur l’internationale. En effet, il fait partie des rares artistes Amazigh à connaître un succès à l’étranger, et notamment en Europe.Le Tamazight, sa langue maternelle, va le pousser à s’imprégner de toute sa culture. Touché par la poésie du Ahidus n Imazighen, il se découvre un talent de chanteur.Malgré la difficulté à allier étude et musique, il poursuit ses études supérieures à l’université. Sur le chemin de l’école, il utilisait son ardoise comme talunt (tambourin): c’est par cet instrument que tout commence pour lui.Il intègre par ses débuts les groupes « id llfanan yatnin » (les autres chanteurs) en les accompagnant avec Alun (tambourin) lors de leurs concerts, mariages…Après l’obtention de la licence en littérature française à Mekhnès, ils décident, son frère vivant aux États-Unis et lui, à s’acheter un violon et un Alun. Ses premières prestations se passent dans les chambres universitaires afin d’animer et mettre l’ambiance autour des autres étudiants. C’est de là que son entourage se rend compte de sa belle voix. Ses camarades furent ses premiers fans.Il faudra attendre 1997 pour que la vie de Mohamed Ankur bascule. Un producteur le remarque et lui propose sa collaboration pour sortir un album. C’est le début de la carrière professionnelle dans le monde de la musique.Ankur est l’un de ceux qui demande à valoriser les paroles ainsi que la chanson de l’Atlas afin de ne pas l’oublier mais également la transporter au delà de ses montagnes. Il fait partie d’une minorité d’artistes à écrire ses propres chansons, et c’est ce qui fait tout son charme.
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